Amin Maalouf - Le Rocher de Tanios - Publié en 1993, a obtenu le prix Goncourt cette même année
Tanios est un jeune Libanais qui a été marqué depuis sa naissance par un mystère : serait-il en réalité le fils du cheikh ? Il grandit avec des privilèges tels qu’assister à une école anglaise où il apprendra à connaître le monde d’une autre façon. L’histoire est encadrée dans le contexte du Liban du XIXe où les puissances mondiales comme l’Angleterre, la France, l’Empire Ottoman ou l’Egypte essayent de garder leur influence sur les territoires entre l’Occident et l’Orient.
Personnages :
Tanios, Lamia, le cheikh, Gérios, Asma, Roukoz, le patriarche
Difficulté de
lecture : lecture aisée
J’ai adoré
Ce que j’ai aimé : Maalouf a créé avec « Le Rocher de Tanios » un récit séduisant entre l’Histoire et la légende. On a l’impression de lire un conte des « Mille et une nuits ». Son style est très agréable, jouant toujours avec le secret et le mystère. L’auteur nous fait accompagner Tanios dans ses aventures et ses malheurs, sans le juger : c’est une victime des circonstances qui agit toujours passionnellement. L’ambiance d’Orient parfume tout le récit et nous approche de l’histoire du monde au XIXe siècle. Le dénouement se referme sur la légende : Tanios disparait sans laisser de trace.
Ce que je
n’ai pas aimé : Rien à reprocher.
Informations complémentaires : Je recommande
ce livre à tous ceux qui aiment les histoires merveilleuses et l’Histoire, en
majuscule. C’est un livre bien écrit, émouvant et intéressant.
J.D.
Fantastique, poétique, sensitif
Ce que j’ai aimé : J’ai adoré ce roman du début à la fin. Il a presque tout : histoire, amour, légende, intrigue, dénonce …
Je me suis
reprise à lire plusieurs fois un même paragraphe juste pour la beauté des sons,
des images. Je me suis laissée porter en douceur par cette histoire belle et
triste et je garde de cette lecture la certitude qu’il y a un rocher, dans le
village de Kfaryabda, qui porte le nom d’un homme.
Émouvant le
vieux Gébrayel qui dit : « Les
faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le
corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme »
Informations
complémentaires : Le roman est court et s’engloutit
rapidement. Une fois en main, j’ai eu du mal à le reposer en prolongeant ma
lecture jusqu’aux petites heures du matin.
G.S.
C'est une histoire intéressante. Il y a beaucoup de personnages et d'événements historiques qui se mélangent. Je recommanderais ce livre à tous les gens qui aiment l'histoire et les choses qui se passent au Liban.
C'est un peu difficile à lire. Je n'ai pas aimé qu'il y ait beaucoup de mots en libanais ou en arabe dans la phrase pour expliquer l'atmosphère mais on n'a pas la traduction en français.
Antonio
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